Chapitre 2
Le bois légendaire
Près du village, il y avait un joli
bois qu’on disait magique. Pourtant, personne n’osait s’y aventurer, par
crainte qu’il ne lui arrive malheur.
On racontait également que c’était
grâce à ce bois que la justice régnait à Féerie. Le bien était toujours
récompensé et le mal était toujours puni.
Ce qui paraissait tout à fait
normal. Mais comment pouvait se produire ce phénomène ?
Personne ne le savait, cela restait
un mystère entier.
Seuls les touristes ou de nouveaux
habitants osaient s’y promener. Les habitants qui vivaient dans le village de
Féerie depuis de longues années avaient beaucoup trop peur. Ils avaient même
honte de cette peur qui les tenaillait, mais c’était plus fort qu’eux.
En reprenant la conversation,
Richard y fit allusion :
– Savez-vous que le bois qui se trouve près du village pourrait être magique
? demanda
Richard.
– Tu veux parler du bois qui se trouve au sud du village ? questionna Évelyne.
– Oui, dans les livres que j’ai étudiés, il y a écrit que dans ce bois,
on peut résoudre tous nos problèmes ! affirma Richard.
– Oh ça, ce ne sont que des racontars ! annonça Évelyne.
– Qu’est-ce que tu en sais, puisque tu n’y es encore jamais allée ? demanda
Richard.
– C’est vrai que je ne suis encore jamais allée dans ce bois, mais je ne
crois pas à toutes ces histoires ! répondit Évelyne.
– Je n’y crois pas non plus ! dit Nadia.
– Si vous voulez mon avis, vous avez tort ! L’étude que j’ai faite,
depuis quelques jours, était très convaincante ! déclara Richard.
– Si tu es si sûr de toi, pourquoi n’y vas-tu pas tout seul ? demanda Évelyne.
– Parce que dans mes livres, il est inscrit que c’est la personne qui veut
résoudre le problème qui devra l’exposer ! répondit Richard.
– L’exposer ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? questionna Nadia.
– Je n’en sais rien ! Ce n’était pas précisé dans le livre ! dit
Richard.
Mais tous les livres que j’ai
étudiés disaient que ce bois pourrait être magique ! Alors, je pense que nous
devrions y jeter un coup d’oeil !
Toujours craintive, Évelyne lui
répondit qu’elle n’aurait pas le courage d’y pénétrer. Malgré cela, Richard
répliqua que s’ils n’allaient pas voir ce qui s’y passe réellement, ils ne
sauraient jamais si ce qu’on raconte est vrai ou si ce ne sont que des
histoires. Après tout, tout cela était bien inscrit dans ses livres ! Cela
faisait partie de son étude de la région ! Il encouragea donc Évelyne et Nadia
pour y aller tous les trois ensemble.
Et puis, ce serait peut-être la
solution aux soucis de Marie, au cas où ce bois serait vraiment magique. Il
leur assura qu’il les accompagnerait et qu’elles n’auraient rien à craindre
avec lui. Qu’elles y découvriraient sûrement des choses extraordinaires, jamais
vues et incroyables.
Richard s’adressa alors à Évelyne :
– Dis-moi, Évelyne, tu penses vraiment ne pas avoir le courage d’y entrer
? Après avoir été mis au courant du problème, j’ai cherché davantage dans mes
livres et j’ai trouvé beaucoup d’informations sur ce lieu ! dit Richard.
Il y a écrit que nous pouvons,
presque à coup sûr, y trouver de la magie. Il n’y a pas grand-chose à craindre.
Non, je vous assure les filles, il n’y a vraiment pas de quoi avoir peur. Vous
serez même ravies d’être venues avec moi, car vous y aurez contemplé, j’en suis
sûr, de véritables merveilles !
– Tu en es vraiment sûr ? Moi, j’ai quelques doutes, je ne crois pas trop
ce que l’on écrit dans les livres, j’ai besoin de preuves pour être convaincue
! dit Évelyne.
– Allez, un peu de courage, vous ne le regretterez certainement pas ! rassura
Richard.
– As-tu vraiment besoin de notre présence pour résoudre le problème de
Marie ? demanda Évelyne.
−
Oui ! Je pourrais vous assister un peu, mais pour parler, afin d’exposer le
problème, ce sera à vous de le faire ! Obligatoirement ! Désolé ! annonça
Richard.
Ces paroles ennuyèrent un peu
Évelyne et Nadia, mais cela avait éveillé leur curiosité. Exposer leur problème
? Mais comment ? À qui ou à quoi ? Qu’est-ce que Richard dissimulait dans ces
paroles ?
Elles souhaitaient bien le savoir,
mais pour cela, il n’y avait qu’un moyen. Aller dans le bois !
Ils se donnèrent rendez-vous le
lendemain après-midi, à quatorze heures, à la sortie sud du village.
Mais ils ne purent poursuivre plus
longtemps cette discussion, car la cloche annonça la reprise des cours.
Mademoiselle Jeanne donna son cours
de mathématiques.
Elle commença une nouvelle leçon, en
géométrie, cette fois-ci.
Elle expliqua comment on pouvait
utiliser le matériel pour dessiner, mesurer et calculer les figures. Après la
leçon, c’est ce qu’elle fit faire aux élèves, dans leur cahier.
Utilisation de triple décimètre,
équerre, compas et rapporteur.
Marie, Évelyne et Nadia trouvaient
tout cela bien compliqué. Et elles avaient quelques difficultés pour manipuler
les instruments. De telle manière que leurs figures n’étaient pas très bien
dessinées.
Puis elle donna de nouvelles
formules pour le calcul des mesures ou pour démontrer leur position d’après les
propriétés.
Ensuite, elle reprit d’anciennes
formules qu’elle approfondissait, pour l’étude en géométrie des élèves. Tout
cela était à apprendre et à étudier pour lundi. Ce qui ennuyait, une fois de
plus, notre pauvre Nadia !
Le cours de géométrie prit fin avec
un grand soulagement de Nadia.
Monsieur Jacques entra et
Mademoiselle Jeanne rangea ses affaires pour lui laisser la place.
Il s’installa et commença son cours
d’anglais.
Le cours débuta avec une leçon
auditive du livre d’anglais.
Après l’avoir fait écouter de
nombreuses fois, il la fit répéter comme exercice de prononciation.
Ensuite, il donna d’autres exercices
de prononciation, car celui du livre était trop court !
Beaucoup d’élèves eurent une bonne
ou assez bonne note.
Et il termina par des exercices du
livre qu’il sélectionna.
Les élèves travaillaient en silence.
Le temps imparti écoulé, il récupéra les copies des élèves.
Finalement, la cloche sonna la fin
de la journée.
Richard quittait le lycée, mais
Nadia lui redemanda de faire les devoirs avec elle.
Une seconde fois, ils partirent
ensemble chez les Dupont.
Richard dit « Bonjour » à sa Tante
Patricia, qui en fit autant. Il téléphona à sa mère pour la prévenir qu’il
était chez Tante Patricia et que Nadia lui avait redemandé de faire les devoirs
avec lui.
Il obtint l’accord de sa mère,
cependant elle voulait que la prochaine fois, il fasse les devoirs avec Nadia à
la maison !
Richard commençait par expliquer la
leçon de sciences physiques à Nadia. Quand elle faisait ses devoirs avec son
cousin, elle était toujours plus sérieuse qu’en classe. D’ailleurs, il lui
avait bien dit qu’ils feraient de grandes choses !
Quand Nadia eut bien intégré la
leçon de sciences physiques, ils purent commencer les exercices. Il n’y en
avait pas beaucoup, par conséquent, il les fit tous avec Nadia, tout en
expliquant.
Ensuite, il fallait reprendre la
leçon de géométrie ! Cela se révéla moins simple !
Mais il arriva quand même à
s’adapter aux difficultés de sa cousine.
Il devait lui expliquer certains
passages plusieurs fois, avant qu’elle ne comprenne !
Ces explications lui prenaient
beaucoup de temps ! Le passage aux exercices venait enfin !
En faisant les exercices, Richard
apprit à Nadia à utiliser les instruments efficacement.
Mais comme pour la leçon, il dut
d’abord faire faire les exercices par Nadia au brouillon, en expliquant d’autre
part les formules qu’elle finissait par comprendre et retenir.
Avec beaucoup d’entraînement, Nadia
réussit à réaliser les figures proprement et avec précision. Désormais, elle
savait bien utiliser ses instruments.
Les exercices pouvaient être refaits
dans le cahier, au propre !
Le reste des devoirs fut vite fait,
car Nadia n’avait aucun mal pour les faire.
À présent, Richard pouvait rentrer
chez lui où ses parents l’attendaient pour le dîner !
Pendant le repas, il raconta
longuement le déroulement de la géométrie, plus que les sciences physiques.
Puis ils finirent de manger, Richard
alla directement se laver les dents et se changer. Il était bien fatigué !
Il passa une bonne nuit dans un
sommeil profond.
Tandis qu’Évelyne et Nadia eurent
une nuit très agitée par leur peur, elles avaient même du mal à trouver le
sommeil.
Le lendemain, le réveil de chacun
sonna brusquement. Aujourd’hui, c’était samedi. À Féerie, le samedi, il n’y
avait pas classe.
Évelyne et Nadia, manquant de
sommeil, eurent de la peine à se lever.
Richard, de son côté, fut déçu par
l’interruption du beau rêve qu’il était en train de faire. Malheureusement, ils
étaient tous bien obligés de quitter leur lit.
Ils prirent leur petit-déjeuner,
puis, Évelyne alla trouver son père.
Elle lui posa de nombreuses
questions sur le soi-disant bois enchanté.
Est-ce que c’était vrai qu’il
pouvait être magique et que l’on pouvait y résoudre tous les problèmes ?
Mais ce dernier ne put donner les
réponses qu’Evelyne attendait car il n’en savait pas plus qu’elle.
Nadia fit la même chose auprès de
son père et eut un résultat exactement identique.
Quant à Richard, après un bon et
tranquille petit-déjeuner, il se rendit dans sa bibliothèque et plongea, à
nouveau, dans ses livres parlant de la région, en particulier sur le bois
magique.
Lors de cette première étude, il
jugea qu’il ne possédait pas suffisamment de livres parlant du bois. Alors il se
rendit à la librairie où il chercha d’autres livres intéressants. Son choix se
fit avec hésitation. Il n’y avait pas de nombreux livres qui parlaient du bois
! Longuement, il cherchait quelques volumes qui pourraient lui donner
satisfaction.
Finalement, il passa à la caisse, et
retourna chez lui pour reprendre son étude.
Il y passa la matinée, cherchant à
apprendre d’autres informations dans ses nouveaux livres sur cet endroit
mystérieux.
Pendant des heures, livre après
livre, il regarda les prétendues cartes, lut les informations contenant les
détails les plus précis, prit, rangea cet énorme tas de papier et de carton.
Il trouva quelques renseignements
très intéressants, mais qui manquaient de clarté.
Cependant, cela ne le découragea pas
pour aller découvrir la vérité sur ces lieux si redoutés.
Après un bon déjeuner, l’horloge
indiquait presque quatorze heures.
Le temps passait très vite, il était
bientôt l’heure de se mettre en route. Les parents d’Évelyne et Nadia étaient
un peu inquiets. Ils recommandèrent chacun, à leur fille respective, d’être
très prudente. Elles le promirent, toutes les deux, à leurs parents. Par
contre, les parents de Richard lui demandèrent de leur raconter ce qu’il y aura
découvert ! Cela, il n’avait pas besoin de le leur promettre !
Mais il ne savait pas encore s’il y
trouverait des choses intéressantes à raconter !
Chacun attendait chez soi qu’il soit
l’heure de partir. Il était presque l’heure, ils quittèrent donc tous les trois
leur demeure.
Quand quatorze heures sonnèrent, ils
se retrouvèrent tous à la sortie du village de Féerie. Ils étaient arrivés au
lieu de rendez-vous, juste à l’heure, bien ponctuels.
Ils prirent alors le chemin qui
menait jusqu’au bois enchanté. Le trajet se fit tranquillement.
Cependant, Évelyne et Nadia étaient
stressées, malgré la présence de Richard.
Une fois à l’orée du bois, les
discussions s’engagèrent. Évelyne interrogea Richard, pour savoir s’il avait
trouvé d’autres renseignements.
Il lui répondit qu’il en avait
trouvés, mais selon lui, aucun n’était très précis. Néanmoins, certains de ses
nouveaux livres avaient un peu parlé de magie. Seulement, les renseignements à
ce sujet étaient encore obscurs.
Ils pénétrèrent ainsi dans le bois.
À l’entrée, tout était normal, il n’y avait encore rien d’effrayant, ni
d’extraordinaire.
Plus loin, le bois commençait à
s’éclaircir, les lieux étaient éclairés par une lumière étoilée, ce qui
émerveillait nos amis continuant leur chemin.
Plus loin, les feuilles des arbres
étaient en émeraude et il y avait des fleurs blanches en diamant, rouges en
rubis ou bleues en saphir. En voyant cela, les filles étaient enchantées !
Puis le bois était encore plus
lumineux, plus étoilé, avec des fleurs en or ou en argent, et la route
s’éclaircissait de plus en plus, les arbres se faisaient plus rares, pour mener
enfin à une clairière.
Tout autour, les troncs et les
branches des arbres étaient en or et leurs feuilles de diamant étincelaient au
milieu, l’herbe brillait comme des émeraudes, et de part et d’autre, il y avait
des rosiers qui poussaient pour donner de nombreuses et magnifiques fleurs
blanches, jaunes,
roses et rouges.
Le trio était émerveillé par toutes
ces visions.
Enfin, prudemment, ils avancèrent et
lentement ils pénétrèrent dans la clairière.
Tout à coup, alors qu’ils étaient
presque arrivés au centre, une lueur étoilée apparut, laissant une jeune femme
se dévoiler. Elle n’était pas ordinaire car de merveilleuses ailes de papillon
se trouvaient sur son dos. La lueur étoilée continuait à briller tout autour
d’elle. Elle portait une magnifique robe blanche et avait une longue chevelure
blonde dans laquelle était accrochée une belle rose rouge. Elle avait de très
beaux yeux bleus qui brillaient légèrement comme des saphirs.
Qui était-ce ? Amie ou ennemie ? La
question se posait.
Étant émerveillé par sa beauté,
Richard eut le courage de lui adresser la parole :
– Bonjour, Mademoiselle ! Je m’appelle Richard Duhaut. Je suis venu dans
ce bois en compagnie de ma cousine Nadia que voici. dit Richard
en désignant sa cousine, puis
présenta son amie, Évelyne.
J’ai pénétré dans cet endroit, tant
redouté, avec elles, pour découvrir la vérité. Mais qui êtes-vous ?
– Je suis la fée de ce bois, je m’appelle Rose. Vous avez eu beaucoup de
courage pour venir jusqu’ici. Surtout pour de jeunes gens comme vous ! répondit
la jeune femme.
Je suis ici pour faire régner la
justice au village de Féerie ; mais également pour exaucer les voeux des
personnes généreuses, justes et honnêtes.
En revanche, je punis habituellement
les personnes qui osent s’aventurer dans mon bois et qui sont mauvaises et
malhonnêtes. Je sens distinctement votre bonté et votre honnêteté !
Désirez-vous faire un voeu, ou
souhaiteriez-vous quelque chose d’autre ? demanda la jeune femme.
– Eh bien, nous voudrions aider une amie qui a des soucis, engagea Évelyne.
Mais nous ne savons pas comment faire pour lui apporter notre aide.
– Oui ! Notre amie a des problèmes qu’elle ne peut résoudre à cause des
recommandations de ses parents ! déclara Nadia.
−
Je peux sûrement vous aider, de quoi s’agit-il ? demanda la fée.
Évelyne et Nadia, sachant que ce
sont elles qui devront faire part des soucis et du voeu de Marie, ne purent
prononcer un seul mot de plus, elles demeuraient muettes pendant un moment. Richard,
de son coté, les observait sans prononcer le moindre mot non plus. Il attendit
un petit moment de plus, puis encourageait les deux filles à parler à la fée Rose.
Ayant appris la vérité sur le bois et qu’il n’y avait plus de quoi avoir peur,
ce serait ridicule !
Mais les deux filles restaient
muettes et timides, face à la fée.
Richard poursuivait ses
encouragements auprès des deux jeunes demoiselles, mais cela ne semblait pas
avoir le moindre effet.
Richard continuait encore, avec
persévérance, ses encouragements auprès des deux jeunes demoiselles, afin
qu’elles aient le courage d’adresser la parole à la fée, et donc, lui soumettre
le voeu de Marie.
Pourtant, tous ses efforts ne changeaient
pas le moindre détail.
Il se demandait alors comment il
pourrait procéder pour les faire parler. Pour cela, il se mit à réfléchir, en
prenant son temps.
Il leur adressa la parole, mais trop
angoissées, même à lui, elles ne pouvaient dire le moindre mot !
Pendant ce temps, la fée regardait
Richard encourager les filles à parler et à soumettre le problème, en attendant
calmement.
Richard arriverait-il à faire parler
Évelyne et Nadia ? Pour le moment, c’était cela le problème !
Celui de Marie semblait avoir été
mis de côté. Avec toute son intelligence, sa stratégie, Richard cherchait un
moyen de se sortir de ce mauvais pas. Malheureusement, il ne trouvait aucune
solution ! Que faire si les filles n’avaient pas le courage de parler ?
Dans les livres, il était bien
inscrit que ce serait obligatoirement aux personnes qui ont la connaissance du
problème, de parler !
Mais il ne lui venait encore aucune
idée ! Il réfléchissait longuement, sans rien trouver !
Il reprit ses encouragements, il
essaya de rassurer Évelyne et Nadia qui arrivèrent à reparler, mais seulement à
Richard :
– Ecoutez les
filles, si vous ne dites rien à la fée, comment voulez-vous aider Marie ? En ne
lui disant rien, elle ne pourra pas savoir quel est son problème ! affirma
Richard.
– Je le sais
bien, Richard ! Mais j’ai beaucoup trop peur ! dit Évelyne.
– Peur ? Peur de
quoi ? Elle n’a pas du tout l’air d’être méchante ! répliqua Richard.
– Je ne sais pas
! Mais il y a quelque chose qui m’empêche de lui parler ! annonça Évelyne.
– Pourquoi ? Vous
avez pourtant bien réussi à lui dire quelque chose tout à l’heure ! Toutes les
deux ! rappela Richard.
– Je ne peux plus
! dit Nadia.
– Tu ne peux plus
? Il n’y a pas de raison ! Elle ne va pas vous manger ! rassura Richard.
– Tu crois ?
demanda Évelyne.
– Pourquoi elle
vous mangerait ? Si elle le voulait, à mon avis, elle l’aurait déjà fait ! Je
pense également qu’elle ne se fâchera pas contre vous non plus ! Regardez-la,
depuis tout à l’heure, elle attend que vous lui parliez ! dit Richard.
Tout doucement, la tension
commençait à monter dans l’esprit de Richard.
Il ne savait plus quoi faire ! Les
encourager ou les rassurer ne changeait absolument rien !
Alors comment procéder ? Y avait-il
une solution à ce problème ? Il se le demandait.
Mais qui pourrait l’aider ou le
conseiller ? Puisqu’il était seul avec la fée, Évelyne et Nadia.
À la longue, il commençait à perdre
patience. Il commençait même vraiment à s’énerver.
Voyant, son énervement, la fée le
calma aussitôt :
– Calme-toi mon
garçon ! Il ne faut pas t’énerver comme ça ! annonça la fée.
– Me calmer ?
Comment voulez-vous que je me calme ? questionna Richard.
– Il ne faut pas
en vouloir à tes amies ! Ce n’est pas de leur faute si elles ont peur ! déclara
la fée.
– Oui, bien sûr !
Mais comment peuvent-elles aider leur amie, si elles ne disent rien ! demanda
Richard.
– Écoute, si
elles ne peuvent pas parler, mais qu’elles tiennent vraiment à aider leur amie,
j’ai une proposition à te faire ! dit la fée.
– Une proposition
? Quel genre de proposition ? demanda Richard.
– C’est simple,
il me semble que toi aussi, tu connais le problème de votre amie, n’est-ce pas
? questionna la fée.
– Oui, tout à
fait ! Mais qu’est-ce que ça change ? Ce sont bien elles qui doivent le dire !
dit Richard.
– Oui,
normalement, ce sont elles qui doivent le faire, mais comme elles sont trop
stressées, il faut bien que quelqu’un les remplace, non ?
Puisque tu n’as pas peur de me
parler, tu peux parfaitement m’apprendre le problème à leur place ! répondit la
fée.
– Je pourrais le
faire à leur place ? Vraiment ? questionna Richard.
– Oui, tu pourras
! Si tu veux aussi aider votre amie et résoudre son problème qui ennuie aussi
Évelyne et ta cousine. annonça la fée.
– Dans ce cas, il
n’y a plus de problème ! affirma Richard.
– Très bien ! Je
t’écoute mon garçon, de quoi s’agit-il ?
Le problème de Richard était
maintenant résolu. Il n’y avait plus qu’à dire à la fée, ce qu’Évelyne et Nadia
voulaient faire pour aider leur amie Marie. Et aussi ce qui les gênait pour
résoudre ce problème.
Heureusement que Richard était là
pour le dire ! Sinon, Évelyne et Nadia n’auraient jamais pu venir en aide à
Marie.
Apparemment la solution de Richard
se révéla avantageuse. Grâce à cela, ils pourraient finalement régler le
problème de Marie, qui la préoccupait depuis si longtemps, et ce trouble de sa
part, qui avait tant inquiété ses amies.
La fée Rose n’attendait plus que
Richard lui déclare leur problème qui avait été remis en cause.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire