lundi 31 octobre 2016

Chapitre 7

Chapitre 7
Agitation


Aujourd’hui, Richard et Nadia arrivèrent bien avant Marie à l’école. Richard étant sur place avec Nadia, passa le message de Marie à sa cousine, concernant son désir. Pendant qu’ils discutaient ensemble de la demande de Marie, celle-ci entra en classe. Aussitôt, elle alla voir son amie pour lui faire part de son souhait. Nadia remarqua son arrivée, et lui dit que son cousin l’avait mise au courant de l’affaire et lui redonna son accord. Nadia lui rappela ses conditions, que cela resterait entre elles. Marie avait déjà accepté une fois les conditions de son amie, elle lui en avait même fait la promesse. Les deux jeunes filles se mirent alors d’accord quant à l’organisation de Richard. L’affaire étant réglée, Marie partit voir Martin pour l’interroger au sujet de ses talents. Martin lui répondit que ses talents ne concernaient pas un domaine en particulier, mais qu’il en avait un peu dans plusieurs domaines. Il n’était pas doué pour toutes les matières, il avait surtout beaucoup de facilité dans quelques matières artistiques et autres, comme il le lui avait montré, l’autre jour. Mais comme tout le monde, il avait des points faibles. La cloche sonna et Monsieur Jacques entra dans la salle de classe.
Il commença son cours avec de la grammaire française. À ce cours, personne ne posa la moindre question. Tout se déroulait à merveille. Les élèves étaient attentifs, silencieux et surtout calmes. Monsieur Jacques était ravi que ses élèves montrent autant d’intérêt à sa leçon.

Tout à coup, le directeur entra dans la salle de classe, ce qui fit sursauter tout le monde. Monsieur Jacques fut également troublé. Quelle était la raison de cette irruption si soudaine du directeur ? Chacun se posait la question !
Monsieur François Ledroit, le directeur, adressa la parole à Monsieur
Jacques :
Bonjour, mon cher Jacques ! Je vois que vous savez tenir une classe !
Bonjour, Monsieur Ledroit ! Je vous remercie de ce compliment !
Ce n’est rien, passons ! Je trouve que cette classe est un peu trop
calme et unie.
Y a-t-il une raison pour que ces élèves s’entendent aussi bien entre eux et avec leurs professeurs ? N’est-ce pas un peu étrange, mon cher Jacques ? Toutes les autres classes sont tellement agitées depuis quelques jours ! Qu’en pensez-vous ?
– Je pense tout simplement, que la raison de cette agitation, doit être dûe à la rencontre de Monsieur Laurier et de Mademoiselle Lafleur, Monsieur Ledroit. Je ne vois pas d’autre explication.
Exactement, c’est ce que je pense également ! Donc, ne croyez-vous pas que Monsieur Laurier puisse nous apporter de sérieux problèmes ?
Voudriez-vous dire que nous devrions les séparer, Monsieur Ledroit ?
Tout à fait, nous devrions les séparer, et les mettre dans des classes différentes. Sinon, l’agitation des autres classes risque de s’aggraver.




Mais Monsieur Ledroit, Mademoiselle Jeanne et moi, nous nous sommes arrangés, justement pour les mettre ensemble ! Il s’agit d’un cadeau des amies de Mademoiselle Lafleur ! Ce serait injuste de les séparer maintenant. Cela gâcherait complètement l’offre de ses amies. Elles se sont d’ailleurs données tant de mal pour parvenir à ce résultat !
Alors, comment allez-vous faire pour calmer l’agitation de toutes les autres classes ?
        J’en prends la responsabilité, Monsieur Ledroit. Et j’essayerai de régler ce problème, si vous acceptez de les laisser ensemble.
        Très bien, vous avez mon accord ! Mais si d’ici deux semaines,
l’école ne s’est pas calmée, je les sépare aussitôt !
Monsieur Ledroit sortit de la salle, en laissant Monsieur Jacques bien embarrassé. Richard pensa au rêve qu’il avait fait. Tout cela avait-il été un rêve prémonitoire ? Il l’ignorait, mais il le pensait quand même ! Il prit la parole et dit à Monsieur Jacques qu’il savait tout sur les préparatifs de la rencontre des deux amants, comment il s’y était pris pour offrir ce cadeau à Marie. Une offre qui était de sa part et de ses amies, ainsi que de la part des deux professeurs qui avaient participés à cette offre. Malheureusement, il n’en avait pas prévu les éventuelles conséquences.
Cela n’avait d’ailleurs pas été prévu par la fée Rose ! Mais il affirma qu’il pouvait procéder de la même manière pour régler le problème qui venait de là.
Redemander l’aide de la fée Rose, et puis il était également censé étudier le problème que Marie et Martin auront ! Pour cela, c’était même la fée Rose qui l’avait choisi. Mais exceptée l’aide de la fée, que pouvait-il faire comme l’avait affirmé la fée ?
Cependant, il lui faisait toujours confiance ! Mais il ne parla pas de tout cela à Monsieur Jacques.
Alors, Monsieur Jacques fut surpris des paroles que Richard venait de prononcer. Il questionna le jeune garçon pour savoir quand il pourrait apprendre quel était ce moyen si mystérieux qui pourrait l’aider à se sortir d’affaire. Il se rappela aussi que Richard avait dit que c’était grâce à ce stratagème que le problème de Marie avait été résolu. Que cela
pouvait-il être ?
Richard proposa à son professeur de le mettre au courant de tout ce qu’il savait sur cette solution à la fin de la journée et d’étudier l’affaire avec lui, après les cours. Cette mystérieuse solution qui pouvait résoudre les problèmes les plus embarrassants…
Là-dessus, Monsieur Jacques était bien impatient de savoir !
Pour Monsieur Jacques, la matinée se déroula calmement. Son cours était bien suivi, certains élèves le questionnèrent sur son cours, tout était normal et tranquille.
Pendant ce temps, Mademoiselle Jeanne eut beaucoup de difficultés pour tenir une autre classe, durant tout son cours de sciences physiques. Les élèves étaient très nerveux, et semblaient penser à autre chose, plutôt que d’être attentifs au cours de leur professeur.
Ils discutaient entre eux, se questionnaient les uns, les autres et Mademoiselle Jeanne ne parvenait pas à les intéresser à son cours. Qu’elle gronde, rouspète, répète, tout cela ne changeait rien à l’indifférence de ses élèves sur son cours. Elle avait beau les prévenir des risques qu’ils prenaient pour leur avenir, cela n’avait pas l’air de leur faire peur. Tout
ce qu’elle faisait, paraissait être totalement inutile. De son côté, Monsieur Daniel qui était au gymnase, avait des élèves qui faisaient très peu d’efforts physiques. Ils pensaient plus à discuter bruyamment entre eux de Marie et Martin qu’à penser à l’entraînement sportif que leur donnait Monsieur Daniel qui s’énervait par l’inactivité de ses élèves. Il essayait de les remuer un peu, grondait, rouspétait davantage et plus sévèrement que sa collègue, mais comme Mademoiselle Jeanne, tous ses efforts, énervements, cris ou autres encore étaient



totalement inutiles.
Alors que Mademoiselle Claire, étant nouvelle dans l’établissement et qu’elle désirait, non seulement avoir de bonnes relations avec la classe de Marie, mais aussi avec les élèves des autres classes.
Ainsi, elle se montrait beaucoup plus douce que Mademoiselle Jeanne et Monsieur Daniel.
Elle aussi, elle avait des difficultés pour maintenir la classe qu’elle avait en charge, ce matin, mais cela ne changeait pas le moins du monde sa douceur ! Bien que cela l’énervât quand même un peu que ses élèves ne veuillent pas écouter son cours et n’y accordent que peu d’attention.
Qu’ils soient bruyants et comme les autres classes, pensaient plutôt à discuter de Marie et Martin !
Durant toute la matinée, ils n’avaient encore écrit que peu de choses dans leur cahier ! Ce qui ne plut guère à Mademoiselle Claire ! Comment pourra-t-elle avoir de bonnes relations avec de tels élèves ?
Pour terminer, Monsieur Roger, malgré les exercices d’entraînement, d’apprentissage, ses explications, ses démonstrations, la feuille de chacun des élèves de sa classe, était presque complètement blanche. Les élèves n’y avaient presque rien dessiné. Il tentait d’intéresser ses élèves à ce qu’il faisait. Mais il n'avait pas plus de succès que les autres professeurs ! Cela
l’ennuyait beaucoup ! Que faire d’élèves qui ne veulent pas apprendre à dessiner ou à peindre pour un professeur de dessin-peinture ?
Des élèves bruyants qui ne pensent presque seulement à discuter entre eux au sujet de la rencontre de Marie et Martin. Il n’arrivait pas à les calmer comme les autres !
À première vue, le problème était grave. Et Marie et Martin étaient effectivement dans une situation bien embarrassante, comme l’avait dit la fée Rose à Richard !
Enfin, la cloche sonna pour annoncer l’heure du repas. Sur le coup, Monsieur Daniel et Roger, Mademoiselle Jeanne et Claire eurent un vif soulagement. Un peu de détente, de calme, de tranquillité leur serait finalement offert.
Ils partirent vers le réfectoire, derrière leurs élèves qui étaient très bruyants.
Au réfectoire, Martin et Marie déjeunaient seuls. Ensemble, ils discutaient tranquillement du problème causé par leur rencontre. Près de là, à une autre table, Richard, Évelyne, Nadia et Julie parlaient ensemble du même sujet. Ils conversaient calmement, sans déranger qui que ce soit.
Aux autres tables encore, grandes et petites, tous les autres élèves de l’école, par groupe, parlaient bruyamment et leurs conversations concernaient toujours Martin et Marie.
Monsieur Jacques n’appréciait guère ces discussions, et espérait pouvoir régler rapidement le problème avec l’aide de Richard.
Mademoiselle Jeanne, à sa table, se détendait tout en mangeant son repas.
Elle ne se souciait pas des conversations des élèves. Pas plus que Monsieur Daniel et Roger et Mademoiselle Claire qui n’y faisaient même pas attention. Les élèves parlaient entre eux de Martin et de Marie, au lieu de penser à déjeuner. De cette façon, le repas fut terminé plus
tardivement que d’habitude. Au réfectoire, c’était vraiment bruyant !
Jusqu’à maintenant, il n’y avait encore jamais eu un tel vacarme au lycée. De son côté, la classe de Marie finit le déjeuner comme elle le faisait habituellement. C’est-à-dire, à l’heure.
Pendant que les autres élèves de l’école discutaient à table, nos amis quittèrent le réfectoire et partirent dans la cour pour la pause.





Marie en profita pour aller trouver Richard, et le questionner sur de nouveaux sujets et sur la manière dont il avait l’intention de s’y prendre pour aider leur professeur à régler le problème d’agitation de l’école.
Richard dit à Marie que si elle voulait le suivre avec Monsieur Jacques, après les cours, cela ne posait pas de problème. Il imposa simplement une condition, celle de ne pas en parler à Martin. Il révéla également à Marie, qu’elle découvrirait des choses qu’elle n’avait normalement pas le droit de savoir.
Elle demanda pourquoi elle ne devait pas en parler à Martin. Il lui répondit qu’elle le comprendrait tout de suite après avoir appris quelle était la solution pour régler le problème actuel de l’école. Elle souhaitait en savoir davantage, mais comme elle lui faisait suffisamment confiance, elle se dit qu’elle pouvait attendre jusqu’à ce soir, après les cours.
La cloche sonna pour annoncer la reprise des cours. Cette fois-ci, Monsieur Jacques dut donner un cours de langue anglaise à une classe très agitée.
Les soucis que Mademoiselle Jeanne et les autres avaient endurés, toute la matinée, Monsieur Jacques les subit, l’après-midi. Il était plus sévère que sa collègue, mais cela n’avait pas plus d’effet.
Les élèves ne portaient pas le moindre intérêt à son cours, comme ils l’avaient fait pour le cours de sciences physiques de Mademoiselle Jeanne.
Ils discutaient toujours bruyamment entre eux, ayant toujours l’air de penser à autre chose. Le comportement de ces élèves énervait beaucoup Monsieur Jacques.
Hélas, il ne parvenait pas à calmer la classe, et réalisait à quel point le problème de l’agitation de l’école était grave. Comme les élèves ne l’écoutaient pas, et que toutes ses tentatives pour
intéresser les étudiants de cette classe paraissaient totalement vaines, il s’assit alors à son bureau et laissait les élèves converser. Il se demandait ce qu’ils allaient devenir, s’ils n’étudiaient pas. Cela le tracassait assez, mais c’était surtout à eux de s’en rendre compte. Ce sera leur faute à eux, s’ils échouent dans la vie, quand ils seront plus grands. Mais c’était également le problème de leurs parents, et l’école pourrait également en être responsable.
Seulement, que faire, si les élèves ne voulaient pas étudier ? S’ils ne faisaient que discuter bruyamment entre eux ? Il espérait vivement que l’aide de Richard puisse lui être avantageuse. Il n’y avait plus qu’à espérer et attendre que les cours prennent fin.
Alors qu’il se tracassait, Mademoiselle Jeanne donnait tranquillement, un cours de sciences naturelles à la classe de Marie.
Contrairement à sa matinée, son après-midi fut très agréable.
Répondant sereinement aux questions de ses élèves, pour elle, tout était tranquille et calme. Les élèves étaient attentifs et sérieux au cours de leur professeur.
Mademoiselle Jeanne n’avait pas la moindre raison de se soucier de l’avenir des élèves de cette classe. Mais elle ne se demanda pas pourquoi ces élèves-ci étaient attentifs et sérieux. Tandis que la classe qu’elle avait eue ce matin était aussi agitée. N’étant pas au courant du problème d’agitation dû à la rencontre de Martin et Marie. Cela ne la troublait pas le moins du monde. Elle poursuivait donc son cours, sans le moindre tracas.
Puis, la cloche sonna pour annoncer la fin de son cours.
À présent, Monsieur Roger put avoir un peu de calme durant cette journée en donnant un cours de dessin à la classe de Marie. Les élèves s’appliquaient beaucoup et les résultats donnèrent satisfaction à leur professeur.
Avec les méthodes qu’il venait d’enseigner, ces élèves-ci firent de très beaux dessins. Ce qui leur permit d’avoir une bonne note !
La cloche sonna à nouveau pour la fin du cours de dessin.



Mademoiselle Claire travaillait avec l’esprit soulagé, en compagnie de la classe de Marie à la fin de la journée. Elle aussi put donner son cours de géographie en paix ! Elle poursuivit la leçon qu’elle avait abordée l’autre jour. Elle répondit aux questions de ses élèves et leur expliquait sa leçon. Tout cela pour en faire un cours bien organisé.
Malheureusement, Monsieur Daniel n’eut pas la chance d’avoir la classe de Marie, aujourd’hui ! Quand la cloche annonça la fin de la journée, il était épuisé et content que cette journée infernale puisse enfin se terminer !
En sortant de l’école, Richard attendit Marie et son professeur de langue. Les élèves des autres classes quittaient l’école bruyamment.
Richard patientait encore mais Monsieur Jacques ne vint pas le rejoindre à la sortie.
Richard décida alors de retourner à l’intérieur de l’école pour voir ce que son professeur était en train de fabriquer, ne se souvenant peut-être pas de leur rendez-vous !
Dans les couloirs de l’école, il le trouva en train de discuter avec Monsieur Ledroit, au sujet du problème qu’il fallait résoudre.
Monsieur Jacques essayait de convaincre le directeur que Richard pouvait avoir une chance de régler leur problème. Malheureusement, le directeur ne faisait pas confiance à Richard.
Monsieur Jacques et le directeur remarquèrent justement Richard qui les écoutait et attendait qu’ils terminent pour pouvoir partir en compagnie de son professeur.
Monsieur Ledroit interrogea Richard pour savoir ce qu’il voulait :
Alors mon garçon ? Que fais-tu ici ? Tu devrais être parti depuis longtemps, affirma Monsieur Ledroit.
Oui, Monsieur le directeur ! Normalement, je devrais être déjà parti, mais j’avais un rendez-vous avec Monsieur Lalettre.
Un rendez-vous ? À quel sujet ? Pourrais-je savoir ? demanda Monsieur Ledroit.
Il s’agit du problème dont vous nous avez parlé ce matin, répondit Richard.
Dois-je comprendre que vous entreprenez de régler ce problème ensemble ? questionna Monsieur Ledroit.
C’est un peu cela, Monsieur le directeur, annonça Richard.
Dites-moi, mon cher Jacques, comment pensiez-vous résoudre ce problème avec ce jeune homme ? demanda Monsieur Ledroit.
Je ne sais pas encore, Monsieur Ledroit. Il m’a proposé son aide tout seul, ce matin ! Je n’avais rien demandé, affirma Monsieur Jacques.
Il s’est proposé tout seul ? Croyez-vous qu’il puisse régler un problème comme celui que nous avons ? s’étonna Monsieur Ledroit.
Sincèrement, je n’en ai aucune idée ! Mais je sais qu’il a résolu le problème des tourments de Mademoiselle Lafleur ! répliqua Monsieur Jacques.
C’est insuffisant pour pouvoir régler les choses actuelles ! remarqua Monsieur Ledroit.
Pourquoi pensez-vous que c’est insuffisant, Monsieur le directeur ? demanda Richard.
Parce que je pense qu’un simple jeune garçon ne pourra jamais nous aider ! C’est tout ! rétorqua Monsieur Ledroit.
Mais je pourrais très bien avoir une aide très précieuse qui pourrait résoudre ce problème ! affirma vivement Richard.
Non, non et non ! Cela ne se passera pas comme cela ! Monsieur Lalettre a pris toute la responsabilité en charge, ce sera lui qui s’occupera de cette affaire ! ordonna Monsieur Ledroit.
De son côté, Marie avait complètement oublié qu’elle avait un rendez-vous avec Richard. Pour lui parler, elle le chercha un peu partout, sans succès ! Elle retourna à l’école pour voir



s’il s’y trouvait encore. Lors de son retour à l’école, elle le vit sortir de l’établissement, l’air complètement abattu.
En l’apercevant, il retrouva le sourire et lui proposa de l’emmener là où il était possible de trouver une solution pour régler le problème de l’école.
Elle accepta sa proposition, mais voulut savoir également, quelle était la raison de cet abattement si soudain.
Tout à coup, elle se souvint du rendez-vous qu’il lui avait donné à l’heure du déjeuner.
Celui-ci lui expliqua ce qui s’était passé à l’école entre le directeur et Monsieur Jacques. Ainsi que les opinions du directeur à son sujet.
Elle lui dit que ce n’était pas grave si Monsieur Jacques ne les accompagnait pas, et qu’il ne fallait pas donner autant d’importance aux opinions du directeur.
Il n’était pas du même avis qu’elle, mais il décida de mettre cette affaire de côté pour le moment.
Richard et Marie traversèrent le village, et en chemin, ils rencontrèrent Évelyne et Nadia.
Les deux jeunes filles leur demandèrent où ils allaient comme ça ensemble.
Richard expliqua donc ce qu’il avait l’intention de faire avec Marie. Évelyne et Nadia demandèrent l’accord de Richard pour les accompagner. Elles pensaient qu’elles pouvaient lui être utiles, et remplacer Monsieur Jacques. Il donna son accord, et les deux jeunes filles rejoignirent leurs amis.
Richard servait de guide pour Marie, car Évelyne et Nadia avaient bien une idée de l’endroit où il avait l’intention de se rendre.
Ils poursuivaient leur chemin tranquillement. Mais Marie se posait bien des questions sur ce qu’elle allait faire avec ses amies, mais surtout où se rendaient-ils ?
Cependant, elle n’interrogea aucune de ses amies. Et puis, savaient-elles quelque chose à ce sujet ? Pour le moment, Marie resta dans l’ignorance.
Bien qu’il ait retrouvé le sourire avec Marie, Richard montrait encore quelques signes d’ennuis. Nadia le remarqua, car elle connaissait si bien son cousin qu’elle pouvait voir quelle était son humeur chaque jour :
gaieté, tristesse, ennuis, nervosité ou tout autre !
En l’observant comme cela, elle ne s’était jamais trompée sur son humeur. Elle lui demanda aussi ce qu’il avait. Il lui parla de ce qu’il avait vu et entendu avec Monsieur Ledroit et Monsieur Jacques, mais surtout de l’opinion du directeur !
Comme Marie, Nadia lui conseilla de ne pas porter trop d’importance aux opinions du directeur. Que s’il pensait pouvoir aider Monsieur Jacques, qu’il le fasse sans se soucier du directeur et de ses bêtises.
De plus, Nadia croyait en les capacités de son cousin. Pourtant ce n’était pas son genre de s’inquiéter comme cela ! Y avait-il d’autres détails dont il ne lui aurait pas parlé ?
Pour le savoir, elle pensa le questionner quand Marie et Évelyne ne seront plus là.
Le petit groupe arriva à la sortie du village, Marie demanda alors à ses amies où ils étaient en train de l’emmener. Ce n’était pas normal qu’ils aillent à la sortie de Féerie ! Normalement, ils ne sont pas autorisés à s’éloigner ! Alors pourquoi se rendaient-ils à cet endroit ?
Évelyne expliqua à Marie qu’effectivement, en principe ils n’ont pas le droit de s’éloigner ! Mais ils pouvaient sortir de Féerie jusqu’à une certaine et minime distance. Tant qu’ils restent dans la région et aux alentours du village, ils pouvaient y aller.
Là, où ils se rendaient, c’était dans le bois qui se trouve près du village affirma Nadia.
Dans le bois qui se trouve près du village ? s’affola Marie.




Richard intervint en lui demandant si elle se souvenait de l’autre jour, où elle y était déjà allée avec lui. Marie répondit « Oui » à Richard, mais elle lui rappela que ce jour-là, Martin était également présent !
Évelyne dit à Marie que si Martin n’était pas là, aujourd’hui, ce n’était pas grave. Qu’il n y avait rien à craindre. C’était sans danger !
Puis Richard, Évelyne et Nadia poursuivaient le chemin. Marie restant toute seule fut un peu forcée à les suivre ! Ils arrivèrent finalement à l’entrée.
Prêts à pénétrer dans le bois enchanté.
Marie se retrouvant une seconde fois à cet endroit, avait toujours un peu peur.
Son guide lui rappela ce qu’elle y avait vu, mais cela ne la rassura que très peu.
Le jeune garçon lui révéla que c’était dans ce bois que l’on pouvait résoudre la plupart de leurs problèmes. Évelyne et Nadia approuvèrent ce qui donna un peu de courage à Marie, et elle accepta finalement d’y pénétrer une nouvelle fois, dans cet endroit, si mystérieux.
C’était si silencieux, si calme, même à l’entrée qu’elle en avait encore plus la chair de poule.


Comparé à ce midi, au réfectoire qui avait été si bruyant et il y avait aussi beaucoup de monde, mais ici, c’était si désert ! Il n’y avait qu’elle, ses deux amies et Richard. Personne d’autre !

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